Les 2 sœurs qui vivent avec moi dans la communauté de Santiago travaillent dans des écoles publiques. Elles sont heureuses de partager avec vous quelques-unes de leurs joies et difficultés.
« L’école primaire où je suis enseignante, est située dans une zone rurale-urbaine, nous y accueillons 326 élèves. Les parents, de classe moyenne, ils vivent de leur travail, ils ont une maison avec souvent un grand patio.
L’ambiance entre les enseignants de notre école est très bonne. Actuellement j’enseigne le français et les sciences sociales. Nous cherchons ensemble à améliorer la qualité de l’enseignement. C’est une école très active. Elle est située à proximité d’une université consacrée à la formation des enseignants. La qualité souhaitée -résultat des accords avec l’université en vue de la co-gestion de l’école - augmente les exigences pour nous, enseignants. Cela nous nous « oblige » à une grande disponibilité et « créativité » Sœur Virgilia
« L’école où je travaille compte 335 élèves. Elle est située dans la zone urbaine de Licey el Medio, dans un quartier réputé difficile, marqué par la violence, la drogue et tout ce que cela entraîne…
Le plus difficile au cours de ces 2 années, au niveau psychologique, a été de ne pas pouvoir compter sur l’appui des parents, surtout pour les enfants qui ont les plus grands besoins au niveau de la conduite ou de l’acquisition de connaissances.
Ma joie c’est d’offrir aux élèves des techniques et un espace qui leur permettent de reconnaître leurs forces et de les mettre au service de l’école. » Sœur Eurelice (Fresa), psychologue scolaire